jeudi 17 mars 2011

4 mois de bio



Voilà donc quatre mois que notre "conversion" au bio a commencé. Les 100% ne sont pas atteints, et j'ai l'impression que cela prendra plus de temps que prévu.

Depuis le mois de décembre, il y a eu des découvertes, des réussites, des ratés et des reculades. Difficile de tout changer très vite!


1/ Bonnes découvertes de produits

- le tofu fumé : du tofu pas fade, sans rater la marinade. Il va très bien dans une quiche aux légumes ou aux poireaux, ou dans une potée de lentilles.

- les saucisses "viennoises" de tofu : ce produit figure également dans le paragraphe suivant. En effet, le produit a séparé la famille en 2 : le bébé et moi aimons ces saucisses, mon époux et la grande détestent... (attention, c'est différent des tofinelles)

- le couscous au chanvre bio de la marque Primeal. Délicieuse version du couscous. Le goût est très fin et rappelle légèrement la noisette et la pistache. Nous le consommons nature, avec un peu de beurre. Lorsqu'il en reste pas assez, je le mélange à du couscous classique.

- le riz basmati bio en vrac vendu à Satoriz : réellement très bon. Je vais essayer le même produit prochainement dans un magasin "Marcel et fils".


2/ Mauvaises surprises de produits

- la préparation pour gâteau de semoule aux raisins de la marque France Délice. J'ai scrupuleusement respecté le mode de préparation. Le résultat était assez joli. Mais le goût fadissime et la texture tristounette ont eu raison de notre envie de dessert... Il me reste un sachet de préparation de flan au chocolat de la même marque à essayer... courage!

- le brie BioVillage de Leclerc avec lait importé. Et oui... Leclerc fait du bio moins cher mais... sur l'étiquette du brie, je vois qu'Ecocert contrôle l'importation. L'importation de quoi? du lait? du brie lui-même? Je ne sais pas pourquoi, mais imaginer qu'on puisse faire un brie (produit très franchouillard) avec un lait importé m'enlève un peu du plaisir que je pourrais avoir à le manger. D'une manière générale, les produits BioVillage de Leclerc, mais aussi les produits bio des grandes surfaces, ne sont pas parfaits, que ce soit du point de vue nutritionnel ou environnemental. Mais ils sont moins chers...

- saucisses de tofu


3/ Bonnes habitudes acquises

- le fromage blanc et les compotes en gros pots. Ce choix nous permet de générer moins de déchets. En effet, les pots de compote sont généralement dans des pots en verre que nous recyclons. Les pots de fromage blanc, eux, sont réutilisés pour emporter mes repas au bureau ou pour conserver les restes au frigo. Le panier repas du bébé chez sa nounou contient donc un pot de moutarde reconverti, rempli de compote, de fromage blanc ou de yahourt maison...

- fabrication de yahourts maison : c'est devenu une "routine". 10 minutes de préparation, et 12h plus tard, nous dégustons! (8h dans la yahourtière et 4h au frigo)

- nous mangeons moins de viande. Enfin, je commence à cuisiner de "bonnes" choses avec moins de produits carnés.

4/ Mauvaises habitudes supprimées ou en voie de suppression

- le Coca Cola Light, jusqu'ici ma boisson favorite, a disparu du frigo. Etonnament, ce fut pour moi, l'évolution la plus difficile. Ma consommation "personnelle" s'élevait tout de même à 4,5 litres de coca light ingurgités chaque semaine depuis 20 ans... (arg!!) L'arrêt brutal a été difficile : cela m'a rappelé les premiers jours d'arrêt du tabac. J'étais très surprise de découvrir mon état de dépendance à cette boisson. Une dépendance essentiellement "culturelle" car il n'y a pas de substance à caractère addictif dans le Coca Light. Il m'a fallu, comme dans toute session de désaccoutumance, un peu plus de 3 semaines pour m'y faire...

- les "goûters" pour enfant mous et extrêmement sucrés, qui ne figuraient pas souvent sur la liste de courses (Mini-roulés fourrés à la fraise, gâteaux "oursons" etc.) ont totalement disparu du placard. Les goûters sont désormais composés de pain + chocolat, ou pain + confiture, ou pain + nutella (ou sa version "bio), ou bien de biscuits, mais moins sucrés et moins truffés d'additifs. En général, j'ajoute une compote ou un fruit, mais la grande a du mal à manger autre chose que des bananes...

- la charcuterie a quasiment disparu de notre alimentation, hormis le jambon blanc, mais en moindre quantité. De temps en temps, je m'offre un bon saucisson ou un bon jambon cru non industriel chez le charcutier du quartier.


5/ Mauvaises habitudes tenaces

- le quatre-quart (industriel) du petit déjeuner : étant donné mon piètre talent de pâtissière, je ne parviens toujours pas à le détrôner. Je vais bientôt essayer de réaliser un "vrai" quatre-quart breton...

- le super bon Nespresso : si Nestlé décide un jour de créer un Nespresso "bio", je prends. Mais évidemment, la schizophrénie de la démarche est assez absurde d'un point de vue environnemental... Cette cafetière, je n'en voulais pas, mais maintenant, je ne parviens pas à m'en passer...


6/ Reculades (temporaires)

- J'ai eu beau expliquer à mon fils de 18 mois que manger bio était meilleur pour sa santé et pour l'environnement, il a persisté à ne pas manger ce que je lui préparais (alors qu'il adorait mes purées maison à 8 mois)... Bref, l'arrêt des petites assiettes Blédina a été trop "brutal". J'ai donc accepté d'y aller plus en douceur. Je lui fais donc quelquefois "plaisir" avec ses purées industrielles préférées, (2 à 3 fois dans la semaine). Petit à petit, il mange de tout... ouf!

- les lentilles corail : quelle que soit la recette testée, je les trouve toujours farineuses. Je ne parviens pas à obtenir quelque chose de plus velouté (surtout les purées et soupes) : il y a toujours un petit grain sous la langue... Je les utilise donc désormais en moindre quantité et toujours mélangées à d'autres ingrédients, en attendant de trouver une manière satisfaisante de les préparer.


7/ Recettes

Voilà, j'ai enfin réussi à cuisiner quelque chose de bon!!


Wok de saumon au sésame

Ingrédients pour 6 personnes - (Weight Watchers : 8 Propoints par personne)

- 6 pavés de saumon
- 2 cuillérées à soupe bombées de graines de sésame blond complet toasté
- 3 cuillérées à soupe de tamari (ou sauce soja)
- 1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
- 2 poireaux émincés
- 1 grosse courgette débitée en petits cubes
- 1 citron

Couper le saumon en cubes de 2cm de côté.
Dans un plat, déposer les graines de sésame, puis les cubes de saumon.
Secouer pour "paner" tous les morceaux de sésame.
Verser l'huile d'olive dans le wok et faire revenir les cubes de saumon.
Remuer régulièrement.
Au bout de 5 minutes, ajouter le poireau et la courgette.
Mélanger, et laisser encore cuire quelques minutes.
Verser la sauce soja et ajouter un peu d'eau si la saveur est trop salée.
Couvrir pour 5 à 10 minutes.

J'ai servi ce saumon avec des pommes de terre au four, et une sauce au fromage blanc, citron et aux fines herbes.
Un filet de jus de citron réhausse bien le plat.



Tarte aux lentilles

Ingrédients pour 6 parts (Weight Watchers : 9 Propoints la part) :
- 1 rouleau de pâte brisée ou feuilletée bio
- un reste de lentilles cuites (ou l'équivalent d'une boîte de 250g)
- 1/2 bloc de tofu fumé
- 1 poignée de lardons fumés
- 1 poignée de chou
- 1 carotte en rondelles
- 2 oeufs
- 5 à 6 cuillérées à soupe de fromage blanc
- emmenthal râpé (environ 3 cuillérées à soupe)

Etaler le rouleau de pâte dans un plat.
Dans un saladier, battre ensemble les oeufs et le fromage banc.
Ajouter le tofu émietté et les lardons, puis les lentilles,le chou en lanières et la carotte. Mélanger.
Goûter et ajouter du poivre, de l'ail ou tout autre aromate à votre goût. Ne pas saler car le tofu et les lardons s'en chargent.
Verser la préparation dans la pâte. Saupoudrer d'emmenthal râpé et enfourner pour 25 minutes à 185°. Aussi bon chaud que froid.

vendredi 18 février 2011

On ne rigole plus!

Une semaine très chargée!

AROMES DANS NOTRE ASSIETTE

Elle a commencé avec la lecture du très intéressant livre "Arômes dans notre assiette" de Hans-Ulrich Grimm, aux éditions Terre Vivante.
Méconnaissant les techniques de l'industrie alimentaire, j'y ai notamment découvert que les arômes naturels (que je privilégiais jusque-là dans une liste d'ingrédients pour choisir certains aliments), par exemple de fraise, ne sont pas toujours (pas souvent en fait) issus de la fraise. L'arôme peut être fabriqué avec une préparation étrange composée, entre autres, de copeaux de bois. Ou de diverses moisissures. Ou produit par des enzymes.

Bref, la mention "arôme naturel" veut simplement dire que l'arôme n'est pas de synthèse, mais réalisé grâce à des "ingrédients" issus de la nature. Aux Etats-unis, l'étiquettage est plus strict qu'en Europe et fait mention du type d'arôme naturel (issu du produit dont le nom est cité, ou bien issu d'autres types de produits naturels)... Les chapitres finaux, qui traitent des allergies et des additifs sont également très intéressants. A lire!!

DOCUMENTAIRE PROVOCATEUR D'INSOMNIE

Mercredi 16 février, en fin de soirée, France 3 a diffusé un documentaire terrifiant sur l'alimentation : "Manger peut-il nuire à la santé?" . La journaliste Isabelle Saporta s'intéresse à 4 produits parmi les plus consommés par les français : la pomme, le pain, la viande de porc et le saumon.

Pommes truffées de résidus de pesticides en tous genres, pain issu de grains traités aux insecticides (lors du stockage dans les silos), porcs élevés aux antibiotiques (dans un univers concentrationnaire effarant), débités avec un contrôle visuel des plus sommaires, saumon regorgeant de métaux lourds, même en version bio...

J'ai également pris conscience lors du reportage, de l'importance des produits carnés bio : leur teneur en omega 3 est bien supérieure. Pourquoi? Et bien parce qu'au lieu d'être nourris de céréales, de croquettes et autres affreux ersatz, les bêtes broutent : l'herbe rétablit un équilibre entre omega 3 et 6... Le déséquilibre entre ces deux acides gras serait un facteur de risque d'obésité et de cancer.
Après ça, l'insomnie dura jusqu'à 2h du matin...

COMMENT MANGER APRES TOUT CA?

Puis vint le vendredi, jour des courses...
Le casse-tête habituel, mais puissance 4! La chasse aux arômes, aux plats tout prêts, aux pesticides et insecticides, aux mauvaises conditions d'élevage, aux oméga 3, omega 6, mercure, gros poissons, petits poissons... Après cette avalanche d'infos, qu'acheter?
J'ai alors décidé de :
- n'acheter QUE DU BIO lorsque c'est possible (si je fais mes achats en grande surface par exemple, tout n'est pas proposé en bio)
- ne plus acheter de petits plats préparés par Blédina pour mon fils de 18 mois (il les adore, mais tant pis, il apprendra à aimer d'autres choses...)
- lorsque je prend des biscuits pour les enfants, n'en prendre que des BIO, les plus simples possible, et moins souvent
- mettre en place des goûters plus simples pour les enfants : pain et chocolat, ou pâte de fruits, fromage, beurre.
- ne plus acheter de jambon blanc chaque semaine, et n'en prendre qu'une fois de temps en temps
- rayer de ma liste tout produit contenant des édulcorants artificiels, notamment le Coca-Cola light (que je consommais sans mesure).
Etant prise par le temps ce jour-là, j'ai fait mes courses en ligne, sur Leclerc-drive.fr...

RESULTAT


1/ les fruits et légumes BIO, rarement disponibles sur le site, sont finalement PLUS CHERS que dans mon magasin SATORIZ favori. Le choix est plus réduit. Dans les fruits et légumes BIO disponibles, nombre d'entre eux étaient des légumes HORS SAISON (une aberration).
2/ mais ces légumes et fruits BIO sont tout de même meilleurs (au goût) que leurs équivalents en non-bio.
3/ pas de viande bio disponible. Je me suis tournée vers le Label Rouge, qualité minimale acceptée désormais quand il n'y a pas de bio (ou qu'il est trop cher).
4/ la note finale fut INFERIEURE par rapport au prix payé habituellement pour 1 semaine de courses... Youpi!!

Finalement, en consommant des aliments plus simples, non préparés, à 80% BIO et en évitant la nourriture industrielle, j'ai payé moins cher.

...La contrepartie à ce changement : il va nous falloir cuisiner plus souvent...!

mardi 1 février 2011

La verdurette-miracle

Pourquoi ai-je donc intitulé ce blog "Verdurette"?

Essentiellement en hommage à Maguelonne Toussaint-Samat, grâce à qui, il y a fort longtemps, j'ai découvert la cuisine.
Son livre "La cuisine de Maguelonne" m'avait été offert comme un clin d'oeil (nous portons le même prénom!).
A la fois recueil de recettes, cours de cuisine pour débutant, mine d'informations sur les ingrédients et les traditions culinaires, il a longtemps été le livre-référence de ma cuisine.

Toutefois, l'ouvrage a fait comme moi : il a [un peu] vieilli! Les recettes ne sont plus très actuelles, même si nombre de "classiques" tiennent fort bien la route.
Bien souvent trop grasses pour moi, je les adapte systématiquement.

L'une d'elle, la "Verdurette-miracle", est tout de même un bon moyen d'utiliser les herbes du jardin, d'été ou de printemps.
Je ne l'utilise pas quotidiennement, en raison de la teneur importante en sel, mais elle est une alternative succulente aux cubes de bouillon du commerce, notamment dans l'eau des pâtes.

Voici donc la recette de la Verdurette, et des idées d'utilisation :

Recette de la Verdurette-miracle de Maguelonne Toussaint-Samat

"Saumure de verdure pour potages, sauces ou salades... ou comment avoir toujours du printemps dans son réfrigérateur. C'est une vieille tradition québécoise.

Ingrédients :
  • 250g de persil vert
  • 250g de vert de céleri
  • 250g de blanc de poireau
  • 250g de carottes tendres
  • 250g de sel fin

Préparation :

  • Nettoyez bien les légumes. Coupez-les en menus morceaux.
  • Passez le tout au hachoir électrique de façon à la réduire en fine purée. Mélangez bien au sel.
  • Mettez en bocal fermant hermétiquement et placez dans le bas du réfrigérateur.
  • Vous pouvez vous servir de la verdurette au bout de 48 heures ; elle se conserve des mois, mais l'usage que vous en ferez vous obligera à renouveler fréquemment votre production.
  • Mettez-en 1 cuillérée à soupe dans tout potage non salé, sauces tomate ou jus d'un rôti, une seconde avant de retirer du feu. Dans la vinaigrette d'une salade, le parfum délicat de la préparation surprendra agréablement vos convives."
La liste des ingrédients a vite été modifiée à la maison. Je réduis la portion de poireaux (je n'en mixe qu'un seul) et de céleri (dont le goût très fort peut incommoder).
Suivant les saisons, j'y met aussi des oignons blancs, de l'ail, de la menthe, du basilic, des zestes de citron ou d'orange... Pratique pour utiliser les gros sachets d'herbes du jardin (bio!) de ma copine Chrystelle.
De même, je n'en met rarement plus d'une à deux cuillérées à café. En effet, le goût est puissant, et la teneur en sel n'est pas des plus "diététiques".

J'en glisse dans :
- les soupes
- eau de cuisson de légumes
- eau de cuisson des pâtes
- 1 cuillérée à café dans du fromage blanc en fait une trempette pour apéritif riche en saveurs
- 1 cuillérée à café mélangée au zeste d'un citron bio peut être saupoudrée sur une grillade de poisson ou d'agneau

Je la conserve environ 2 mois en bas du frigo.

Les blogs "bio"


Pour s'informer, comprendre, expérimenter la "cuisine bio", les blogs sont une mine d'information.

Voici un petit tour de Web, certainement très incomplet, pour découvrir de très utiles, beaux, et appétissants blogs... Le titre du blog ouvre la page d'accueil. Pour chacun, j'ai choisi une petite recette...

Mes deux préférés, ceux que je consulte chaque semaine, sont le blog de Cléa et celui de Valérie Cupillard.

Ils m'aident tous beaucoup à changer ma manière de cuisiner...






Bon appétit!...

lundi 31 janvier 2011

Bon début...

Deux mois que l'expérience a commencé! Les "100% bio" ne sont pas du tout atteints, mais l'intégration se fait petit à petit. Non sans difficultés d'ailleurs!

Après quelques tâtonnements, erreurs et ratages, je me suis mise à lire.

Sur le web, mais aussi dans des livres, le mode d'emploi du "bio moins cher" est conforme à la stratégie que je comptais mettre en place.

Sur Ekopedia (précieux outil d'information sur ces sujets) par exemple, via le Portail Colibris, le mode d'action pour manger bio moins cher est simplement résumé :

"Le surcoût des aliments bio peut être facilement compensé :

- En privilégiant des circuits courts

- En achetant les justes quantités

- En remplaçant une part des protéines animales (la viande) par des protéines végétales (par exemple les légumineuses)

- En utilisant des céréales complètes plus nourrissantes"

On peut ajouter à cela :

- veiller à la saisonnalité des aliments (notamment des fruits et des légumes)
- lorsque c'est possible, privilégier le vrac
- s'alimenter plus simplement, en réduisant la fréquence et la quantité de certains aliments chers et non indispensables pour l'organisme (desserts ou charcuteries grasses par exemple)
- procéder de manière progressive
- veiller à ne pas acheter les yeux fermés. Par exemple, comparer les prix des aliments bio et non bio peut être intéressant. De même, selon les circuits d'approvisionnement, la qualité et le prix peuvent faire le grand écart.
- réduire au maximum dans le panier les aliments très transformés et préparer soi-même ses repas.


EN PRATIQUE
Pour le moment, voilà ce qui a été mis en place à la maison, dans l'ordre :

- Le lait de croissance (entre 2€ et 3€ le litre) du petit dernier (âgé de 18 mois) a été remplacé par du lait entier bio (difficile à trouver en grande surface. J'en ai trouvé à Carrefour, mais en conditionnement d'1/2 litre ou chez Satoriz en bouteilles d'1 litre. Moins de 2€ le litre)

- Les yahourts aromatisés ont déjà été quasiment supprimés à la maison voici 3 ans (lorsque j'ai découvert que mes yahourts allégés aux fruits habituels ne contenaient pas de fruits, mais de la gélatine de porc... beurk).

- La yahourtière a repris du service. J'utilise du lait entier bio pour préparer les yahourts nature. Le ferment, lui est alternativement de marque Alsa ou de marque Natali acheté chez Satoriz. Au début, le goût caractéristique des yahourts a surpris les enfants, mais très vite le rythme de confection des yahourts s'est accéléré.

- Etant donc très vite dépassée par ce rythme de production, il me fallait un second lot de pots de yahourts. Renseignements pris, le prix du lot de 7 pots, à 14€90, me paraissait excessif. J'ai donc acheté 8 pots de moutarde en forme de verre (0,48€), avec couvercle en plastique souple chez Leclerc, qui font désormais office de pots de yahourt. La grande quantité de moutarde a servi à préparer diverses recettes.

- J'ai fait l'expérience d'acheter tous mes fruits et légumes une semaine chez Satoriz, et l'autre semaine chez Leclerc-Drive (puisque je n'aime pas trop me ballader dans les supermarchés). Le prix du panier est un peu plus élevé chez Satoriz (mais équivalent au prix du panier non-bio de mon primeur de quartier), mais il est TOUT BIO, et surtout, le goût des aliments est incomparable. Chez Leclerc-Drive, je n'ai pas toujours le choix du bio, et les mandarines non bio étaient sans goût, dures et vilaines. J'ai également testé l'achat de fruits et légumes bio chez Carrefour. Outre que la surface de ce rayon a été très réduite, le choix est assez limité. Toutefois, la qualité est un peu meilleure (sauf les kiwis qui furent tous inmangeables). Dans la mesure où les fins de mois sont quelquefois difficiles, la fréquence d'achat du panier de fruits et légumes se répartit pour l'instant ainsi : 1 à 2 fois chez Satoriz (je vais bientôt tester d'autres enseignes Bio), et le reste réparti entre Leclerc-Drive et Carrefour.

- La fréquence de consommation de viande a été réduite. C'est ce point-là qui a posé quelques problèmes, notamment dans la nécessité d'adapter ma manière de cuisiner à l'association céréales-légumineuses. Je reviendrai là-dessus en détails prochainement. La quantité d'oeufs a été augmentée (j'achète désormais 12 oeufs par semaine contre 6 auparavant). Je n'ai rien changé au sujet du poisson, car nous en consommons peu pour le moment (c'est mal?... ;)
- Enfin, j'ai rassemblé sur la même étagère les livres récemment achetés, ceux empruntés à la Bibliothèque Municipale, et les anciens volumes, ainsi que mes numéros de Terra Eco, les fascicules mensuels publiés par Satoriz, et quelques numéros restants de l'Age de faire...
BIBLIOTHEQUE
Voici donc, pour le moment, le contenu de ma petite bibliothèque Bio et nutrition :

mardi 18 janvier 2011

On repart à zéro...


Allez hop! On reprend tout dès le début, et on recommence!

Ce blog n'est pas un journal intime. Il doit être le reflet de mes recherches sur l'alimentation bio, sur son coût, et sur les diverses façons de l'adopter.

Je viens donc d'effacer impitoyablement mes anciens messages, et je repars à zéro pour mettre en place un blog plus clair, plus pratique, et surtout, intéressant pour d'autres personnes que moi...




Au boulot!

vendredi 7 janvier 2011

Un peu de lecture

Je me suis fait un petit cadeau.

Je faisais des courses dans mon magasin bio favori (pour l'achat d'un grand bidon de shampooing... bio lui aussi), lorsque je fus attirée par l'espace librairie.

Un livre : "Manger BIO, c'est pas du luxe", de Lylian Le Goff. Paru en 2006 (si longtemps?). Préfacé par Nicolas Hulot et Jean-Marie Pelt.

L'objet s'est retrouvé très rapidement dans mon caddie.

Edité aux éditions Terre Vivante, l'ouvrage semble apporter des informations théoriques et pratiques pour "se mettre au bio".

Je ne l'ai pas encore lu (quoique déjà frénétiquement feuilleté), mais j'attend avec impatience le début du week-end pour m'y mettre...