vendredi 18 février 2011

On ne rigole plus!

Une semaine très chargée!

AROMES DANS NOTRE ASSIETTE

Elle a commencé avec la lecture du très intéressant livre "Arômes dans notre assiette" de Hans-Ulrich Grimm, aux éditions Terre Vivante.
Méconnaissant les techniques de l'industrie alimentaire, j'y ai notamment découvert que les arômes naturels (que je privilégiais jusque-là dans une liste d'ingrédients pour choisir certains aliments), par exemple de fraise, ne sont pas toujours (pas souvent en fait) issus de la fraise. L'arôme peut être fabriqué avec une préparation étrange composée, entre autres, de copeaux de bois. Ou de diverses moisissures. Ou produit par des enzymes.

Bref, la mention "arôme naturel" veut simplement dire que l'arôme n'est pas de synthèse, mais réalisé grâce à des "ingrédients" issus de la nature. Aux Etats-unis, l'étiquettage est plus strict qu'en Europe et fait mention du type d'arôme naturel (issu du produit dont le nom est cité, ou bien issu d'autres types de produits naturels)... Les chapitres finaux, qui traitent des allergies et des additifs sont également très intéressants. A lire!!

DOCUMENTAIRE PROVOCATEUR D'INSOMNIE

Mercredi 16 février, en fin de soirée, France 3 a diffusé un documentaire terrifiant sur l'alimentation : "Manger peut-il nuire à la santé?" . La journaliste Isabelle Saporta s'intéresse à 4 produits parmi les plus consommés par les français : la pomme, le pain, la viande de porc et le saumon.

Pommes truffées de résidus de pesticides en tous genres, pain issu de grains traités aux insecticides (lors du stockage dans les silos), porcs élevés aux antibiotiques (dans un univers concentrationnaire effarant), débités avec un contrôle visuel des plus sommaires, saumon regorgeant de métaux lourds, même en version bio...

J'ai également pris conscience lors du reportage, de l'importance des produits carnés bio : leur teneur en omega 3 est bien supérieure. Pourquoi? Et bien parce qu'au lieu d'être nourris de céréales, de croquettes et autres affreux ersatz, les bêtes broutent : l'herbe rétablit un équilibre entre omega 3 et 6... Le déséquilibre entre ces deux acides gras serait un facteur de risque d'obésité et de cancer.
Après ça, l'insomnie dura jusqu'à 2h du matin...

COMMENT MANGER APRES TOUT CA?

Puis vint le vendredi, jour des courses...
Le casse-tête habituel, mais puissance 4! La chasse aux arômes, aux plats tout prêts, aux pesticides et insecticides, aux mauvaises conditions d'élevage, aux oméga 3, omega 6, mercure, gros poissons, petits poissons... Après cette avalanche d'infos, qu'acheter?
J'ai alors décidé de :
- n'acheter QUE DU BIO lorsque c'est possible (si je fais mes achats en grande surface par exemple, tout n'est pas proposé en bio)
- ne plus acheter de petits plats préparés par Blédina pour mon fils de 18 mois (il les adore, mais tant pis, il apprendra à aimer d'autres choses...)
- lorsque je prend des biscuits pour les enfants, n'en prendre que des BIO, les plus simples possible, et moins souvent
- mettre en place des goûters plus simples pour les enfants : pain et chocolat, ou pâte de fruits, fromage, beurre.
- ne plus acheter de jambon blanc chaque semaine, et n'en prendre qu'une fois de temps en temps
- rayer de ma liste tout produit contenant des édulcorants artificiels, notamment le Coca-Cola light (que je consommais sans mesure).
Etant prise par le temps ce jour-là, j'ai fait mes courses en ligne, sur Leclerc-drive.fr...

RESULTAT


1/ les fruits et légumes BIO, rarement disponibles sur le site, sont finalement PLUS CHERS que dans mon magasin SATORIZ favori. Le choix est plus réduit. Dans les fruits et légumes BIO disponibles, nombre d'entre eux étaient des légumes HORS SAISON (une aberration).
2/ mais ces légumes et fruits BIO sont tout de même meilleurs (au goût) que leurs équivalents en non-bio.
3/ pas de viande bio disponible. Je me suis tournée vers le Label Rouge, qualité minimale acceptée désormais quand il n'y a pas de bio (ou qu'il est trop cher).
4/ la note finale fut INFERIEURE par rapport au prix payé habituellement pour 1 semaine de courses... Youpi!!

Finalement, en consommant des aliments plus simples, non préparés, à 80% BIO et en évitant la nourriture industrielle, j'ai payé moins cher.

...La contrepartie à ce changement : il va nous falloir cuisiner plus souvent...!

mardi 1 février 2011

La verdurette-miracle

Pourquoi ai-je donc intitulé ce blog "Verdurette"?

Essentiellement en hommage à Maguelonne Toussaint-Samat, grâce à qui, il y a fort longtemps, j'ai découvert la cuisine.
Son livre "La cuisine de Maguelonne" m'avait été offert comme un clin d'oeil (nous portons le même prénom!).
A la fois recueil de recettes, cours de cuisine pour débutant, mine d'informations sur les ingrédients et les traditions culinaires, il a longtemps été le livre-référence de ma cuisine.

Toutefois, l'ouvrage a fait comme moi : il a [un peu] vieilli! Les recettes ne sont plus très actuelles, même si nombre de "classiques" tiennent fort bien la route.
Bien souvent trop grasses pour moi, je les adapte systématiquement.

L'une d'elle, la "Verdurette-miracle", est tout de même un bon moyen d'utiliser les herbes du jardin, d'été ou de printemps.
Je ne l'utilise pas quotidiennement, en raison de la teneur importante en sel, mais elle est une alternative succulente aux cubes de bouillon du commerce, notamment dans l'eau des pâtes.

Voici donc la recette de la Verdurette, et des idées d'utilisation :

Recette de la Verdurette-miracle de Maguelonne Toussaint-Samat

"Saumure de verdure pour potages, sauces ou salades... ou comment avoir toujours du printemps dans son réfrigérateur. C'est une vieille tradition québécoise.

Ingrédients :
  • 250g de persil vert
  • 250g de vert de céleri
  • 250g de blanc de poireau
  • 250g de carottes tendres
  • 250g de sel fin

Préparation :

  • Nettoyez bien les légumes. Coupez-les en menus morceaux.
  • Passez le tout au hachoir électrique de façon à la réduire en fine purée. Mélangez bien au sel.
  • Mettez en bocal fermant hermétiquement et placez dans le bas du réfrigérateur.
  • Vous pouvez vous servir de la verdurette au bout de 48 heures ; elle se conserve des mois, mais l'usage que vous en ferez vous obligera à renouveler fréquemment votre production.
  • Mettez-en 1 cuillérée à soupe dans tout potage non salé, sauces tomate ou jus d'un rôti, une seconde avant de retirer du feu. Dans la vinaigrette d'une salade, le parfum délicat de la préparation surprendra agréablement vos convives."
La liste des ingrédients a vite été modifiée à la maison. Je réduis la portion de poireaux (je n'en mixe qu'un seul) et de céleri (dont le goût très fort peut incommoder).
Suivant les saisons, j'y met aussi des oignons blancs, de l'ail, de la menthe, du basilic, des zestes de citron ou d'orange... Pratique pour utiliser les gros sachets d'herbes du jardin (bio!) de ma copine Chrystelle.
De même, je n'en met rarement plus d'une à deux cuillérées à café. En effet, le goût est puissant, et la teneur en sel n'est pas des plus "diététiques".

J'en glisse dans :
- les soupes
- eau de cuisson de légumes
- eau de cuisson des pâtes
- 1 cuillérée à café dans du fromage blanc en fait une trempette pour apéritif riche en saveurs
- 1 cuillérée à café mélangée au zeste d'un citron bio peut être saupoudrée sur une grillade de poisson ou d'agneau

Je la conserve environ 2 mois en bas du frigo.

Les blogs "bio"


Pour s'informer, comprendre, expérimenter la "cuisine bio", les blogs sont une mine d'information.

Voici un petit tour de Web, certainement très incomplet, pour découvrir de très utiles, beaux, et appétissants blogs... Le titre du blog ouvre la page d'accueil. Pour chacun, j'ai choisi une petite recette...

Mes deux préférés, ceux que je consulte chaque semaine, sont le blog de Cléa et celui de Valérie Cupillard.

Ils m'aident tous beaucoup à changer ma manière de cuisiner...






Bon appétit!...